Un accord de garantie de financement du projet de transfert de gaz naturel, d’une valeur de 119 millions d’euros (environ 400 millions de dinars tunisiens) a été signé, vendredi 5 avril à Marrakech (Maroc), entre la Tunisie et la Banque islamique de développement (BID).
Cet accord a été conclu en marge de la 44ème édition des réunions annuelles de la BID, par le ministre tunisien du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Zied Ladhari, et le président du groupe de la BID, Bandar Hajjar.
L’objectif dudit accord est de couvrir les besoins accrus en gaz naturel pour garantir, d’une part, la production d’électricité, et d’autre part, de réduire le gap entre les régions en matière d’accès aux services énergétiques offerts dans les régions.
Ladhari a rappelé que le total des contributions de la BID dans le financement des projets de développement en Tunisie, a atteint près de 11 milliards de dinars au profit de 44 projets publics.
La BID a financé des opérations de commerce extérieur, le secteur privé et des opérations de garantie d’investissement, mettant l’accent sur le rôle important de la banque dans le renforcement du secteur de l’énergie, notamment à travers le financement de 7 projets de 2,7 milliards de dinars.
Le ministre a mis l’accent sur les opportunités de renforcement de la coopération entre les deux parties, notamment, en matière de financement de projets qui seront réalisés dans le cadre du Partenariat Public Privé (PPP) et dans des secteurs à haute valeur ajoutée créateurs d’emplois.
Pour sa part, Bandar Al Hajjar a réitéré l’engagement de son établissement à poursuivre l’appui des efforts de la Tunisie en vue de booster la croissance socio-économique.
Par ailleurs, en marge de sa participation aux réunions annuelles de la BID, Zied Ladhari s’est entretenu avec le président exécutif de la Société islamique internationale de financement du commerce (SIFC) relevant du groupe de la BID, Hani Salem Sonbol, le président exécutif de la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID), Ayman Sejiny, le directeur général du fonds d’OPEC, Abdel Hamid Al-Khalifa, et le directeur général de l’Institut islamique de recherche et de formation, Sami Souilem.