L’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) est chargée, en collaboration avec celle de la protection et de l’aménagement du littoral (APAL), de contrôler les impacts environnementaux de la réalisation du projet du port en eaux profondes à Enfidha, a souligné le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Mokhtar Hammami.
Lors d’une séance d’audition à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Hammami a fait savoir que le ministère tiendra compte des constats des deux agences s’agissant de ces éventuels impacts et présentera leurs remarques au gouvernement.
En réponse aux questions du député Chafik Ayadi, le ministre a déclaré que les études affirment qu’Enfidha (gouvernorat de Sousse) est la zone adéquate pour l’exécution du port en eaux profondes et “ne présente aucune menace pour aucun autre port”.
Le député avait estimé que le choix d’Enfidha est contraire au principe de la décentralisation dans la mise en place de projets, s’interrogeant sur la cause de la non installation dudit port au sud.
Pour rappel, la réalisation du port en eaux profondes d’Enfidha a accusé un retard de 10 ans et depuis une entreprise publique dénommée “Société de port Enfidha” a été créée et est chargée de la réalisation, la promotion et la maintenance du port, de la zone des services logistiques limitrophe et de la coordination entre les différents projets d’infrastructure de base de transport en rapport ainsi que de l’élaboration des études et plans d’aménagement. La création de la société a été publiée le 7 décembre 2018 sur le Journal officiel de la République tunisienne (JORT).