La loi organique définissant les compétences de la Cour des comptes, son organisation, et ses procédures va permettre d’élargir les prérogatives de cette juridiction, a indiqué, mercredi, Anas Hamadi, président de l’Association des magistrats tunisiens.
“En vertu de cette loi, la juridiction se dotera d’un pouvoir répressif, jugé nécessaire pour appuyer l’effort national en matière de lutte contre la corruption”, a-t-il déclaré à TAP en marge d’une séance plénière du parlement consacrée à l’adoption des articles de la loi sur la cour des comptes.
Pour Hamadi, les rapports de la cour des comptes bénéficient de plus en plus de l’intérêt dans la mesure où la nouvelle loi qui définit ses compétences, permettra d’assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations avancées par cette juridiction.