“La STEG est disposée à accompagner les petits et moyens investisseurs qui se lancent dans des projets de production d’électricité à partir des énergies renouvelables (ER)”, a déclaré, lundi aux médias, son premier responsable, Moncef Harrabi.
“Pour la Tunisie, l’électricité produite à partir de l’énergie solaire est un gain en matière de carburants. Chaque kilowattheure produit à partir de ces énergies permet au pays d’importer moins de gaz naturel”, a-t-il dit aux journalistes, au terme d’une cérémonie d’octroi de l’accord de principe par le ministère de l’Industrie à 10 projets de production d’électricité à partir des ER, d’une capacité totale de 10 MW (mégawatts).
Harrabi, a précisé qu’il s’agit de petites stations de deux hectares de solaire PV (chaque station d’une capacité de 1MW) qui permet aux investisseurs de vendre de l’électricité à la STEG.
“C’est une démarche de décentralisation de la production d’électricité par les énergies renouvelables. Cela encourage les diplômés du supérieur à se regrouper pour créer des sociétés et investir dans ces énergies renouvelables”, a encore déclaré le PDG de la STEG.
Pour lui, l’autorisation accordée, lundi, aux sociétés et investisseurs tunisiens marque un nouvel élan qui renforce l’intégration locale industrielle, à travers l’utilisation des panneaux solaires fabriqués en Tunisie.
Pour créer des stations solaires PV de 10MW, il faut associer des entreprises de taille ou des entreprises étrangères, car cela nécessite des investissements estimés entre 25 et 30 millions de dinars, mais pour la production de 1MW, les investisseurs tunisiens sont en mesure de relever ce défi.
“Aujourd’hui, les banques encouragent l’investissement dans les énergies renouvelables et la STEG, qui a proposé ce type d’investissements, est prête à soutenir et à accompagner les petits et moyens promoteurs à y investir”, a conclu Moncef Harrabi.