Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a eu un entretien, lundi 15 avril, au Palais de Carthage, avec la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, en visite de travail en Tunisie du 14 au 16 avril.
Selon un communiqué de la présidence de la République, cette première visite de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en Tunisie, depuis sa prise de fonction début 2019, s’inscrit dans le suivi des concertations et de la coordination concernant les préparatifs du XVIIIe Sommet de la Francophonie prévu à Tunis en novembre 2020 et l’ouverture en Tunisie du siège du bureau régional de l’OIF pour l’Afrique du Nord.
Louise Mushikiwabo a déclaré que le choix de la Tunisie, pays du leader Habib Bourguiba, un des fondateurs de l’organisation est une reconnaissance de l’éminente contribution du pays et de son rôle historique au sein de l’OIF. Ce choix, constitue, également, un encouragement à la Tunisie pour ses importants efforts en matière de consécration des valeurs démocratiques et des droits de l’Homme, a-t-elle ajouté.
Elle a souligné que le sommet de Tunis qui aura lieu en concomitance avec la célébration du 50e anniversaire de la création de l’OIF, sera exceptionnel au regard de l’importance des thématiques inscrites à son ordre du jour, s’agissant, notamment, du développement et de la stabilité des peuples qui partagent l’espace de la francophonie.
Pour sa part, le chef de l’Etat a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à réunir toutes les conditions nécessaires pour faire réussir le XVIIIe Sommet de la Francophonie en 2020, précisant qu’une commission mixte a été formée à cet effet.
La Tunisie œuvrera à ce que ce sommet soit l’occasion de renforcer le partenariat entre les pays francophones afin de réaliser les aspirations de leurs peuples au développement et à la stabilité, particulièrement la catégorie des jeunes qui représentent plus de 60% des francophones venant des cinq continents, a souligné Caïd Essebsi.
L’entretien s’est déroulé en présence du ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui.