L’Agence de réhabilitation et de rénovation urbaine (ARRU) lancera, en juillet 2019, la deuxième génération de son programme de réhabilitation et d’intégration des quartiers d’habitation, qui s’étalera sur la période 2019-2023. C’est ce qu’a annoncé, mercredi 17 avril, son directeur général adjoint, Hatem Yahyaoui.
Le coût de cette deuxième génération s’élève à 235 millions d’euros, financés à raison de 33% par la BEI (Banque européenne d’investissement), 33% par l’AFD (Agence française de développement), 13% sous forme de subventions de l’Union européenne, et 21% par l’Etat tunisien.
Elle concerne 146 quartiers, 630 mille habitants et 180 mille logements.
Elle vise le renforcement de la dimension de développement urbain intégré des interventions de l’ARRU, en particulier celles qui concernent la composante équipements socio-collectifs, tout en prenant en compte la dimension environnementale.
Ces informations ont été dévoilées lors d’une visite des projets de réhabilitation des quartiers “El Bokri” (commune de Sidi Thabet), “Saida Enassim” et “Sanheja-Torjmen” (Commune de Oued Ellil) organisée mercredi, par la délégation de l’UE en Tunisie et l’ARRU. Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la première génération du Programme de l’Agence.
Rappelons que la première génération du Programme (2013-2019), a concerné 155 quartiers populaires, 179 700 logements, 811 440 habitants, pour un coût global de 611,5 millions de dinars.
Elle se fixe comme objectif de rattraper le retard constaté en matière d’infrastructures urbaines de base, dans les quartiers précités, favoriser des dynamiques de développement social et local par la réalisation d’équipements sociaux collectifs et de locaux à vocation économique dans les quartiers, contribuer à la préparation d’outils et de dispositifs, en vue d’une action globale et cohérente sur les dynamiques urbaines.
Elle a été financée à raison de 25% par l’UE, 29% par la BEI, 12% par l’AFD et 35% par l’Etat tunisien.