La Chambre syndicale nationale des instituts d’étude de marketing et de sondage d’opinion présentera prochainement, aux services de la présidence du gouvernement, une initiative législative relative à l’organisation du secteur.
Le président de la Chambre, directeur de la société Emrhod Consulting, Nabil Belam, a déclaré jeudi 18 avril, en marge d’un atelier de réflexion sur les sondages d’opinion, la politique et les médias en Tunisie, que ce projet a été élaboré de concert avec les structures concernées et qui seront présentes dans la commission des sondages.
Parmi ces structures, il a cité le Parlement, l’Instance supérieure indépendante pour les élections, le Conseil national de la statistique et le Centre national de la statistique.
Cette initiative législative sera une sorte de charte d’honneur visant, notamment, à organiser la relation avec les partis politiques et les moyens d’information. Le projet a également pour objectif d’organiser le fonctionnement des instituts de sondage et des études de marketing.
Le président du syndicat souligne l’importance, pour les professionnels du secteur, de consacrer le principe d’autocontrôle et de respecter la liberté d’expression. Il regrette le fait que certains partis politiques et hommes politiques assimilent le secteur à “une course de chevaux”, soulignant que les sondages permettent de mesurer la confiance des citoyens et aident les politiques à ajuster leurs programmes.
Le secteur des sondages d’opinion compte entre 25 et 27 bureaux d’études et de marketing tous affiliés à la Chambre syndicale nationale des instituts d’étude de marketing et de sondage d’opinion. Quatre d’entre eux sont spécialisés dans les affaires politiques dont deux travaillent en partenariat avec les médias alors que les deux autres collaborent avec des organisations inconnues du public et publient rarement des études.