Le bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a examiné la question de publication la convention-cadre relative aux professionnels du secteur et le lancement, dans la foulée de la célébration de la Journée mondiale de la liberté la de presse, d’un plaidoyer auprès des journalistes et organisations nationales et internationales pour dénoncer les politiques opposés aux intérêts des journalistes et à la liberté de la presse.
Réunis vendredi 19 avril, les membres du bureau n’ont pas écarté le recours à la justice et aux instances internationales, à l’occasion de la présentation par la Tunisie, de son rapport périodique sur l’application du Traité international pour les droits économiques et sociaux.
Le rapport annuel sur la réalité des libertés de la presse en Tunisie pour 2019 et les préparatifs en prévision de la célébration de la Journée mondiale de la presse, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux ont, également, été à l’ordre du jour de la réunion.
Mercredi 17 avril, le président du SNJT, Néji Bghouri, avait déclaré que le syndicat poursuivra en justice le chef du gouvernement en cas de non publication au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), de la convention mixte signée entre la partie syndicale, le gouvernement et le ministère des Affaires sociales afin de lui conférer un caractère juridique obligatoire.
Pour rappel, le syndicat a signé le 9 janvier 2019 avec le ministère des Affaires sociales une convention-cadre et un accord relatif au projet de logement au profit des journalistes.
La convention-cadre qui renferme 36 articles concerne, pour l’essentiel, l’organisation du secteur et fixe les critères de recrutement et le plafond des salaires ainsi que les droits matériels et moraux des journalistes.