Le chef de la diplomatie tunisienne, Khemaies Jhinaoui, est clair: l’option militaire en Libye n’est pas une solution. C’est ce qu’il a indiqué devant les ambassadeurs de France en Tunisie et en Libye, respectivement Olivier Poivre D’Arvor et Béatrice le Fraper du Hellen, avec lesquels il a eu une réunion, lundi 22 avril à Tunis.
Cité dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Jhinaoui à réclamé un cessez-le-feu immédiat en Libye, mettant en garde contre l’intensification des combats particulièrement autour de la capitale Tripoli.
” Il est encore temps d’arrêter les affrontements et de revenir au processus politique parrainé par les Nations unies “, a lancé Jhinaoui, soulignant que la poursuite du conflit menace non seulement la sécurité de la Libye et ses voisins mais également la sécurité de toute la Méditerranée et de l’Europe en général.
De ce fait, ” les différentes parties libyennes sont invitées à faire des concessions mutuelles pour éviter le chaos et la destruction “.
Au cours de la réunion, il a été convenu de poursuivre les concertations et la coordination aux niveaux bilatéral et multilatéral pour mettre fin au conflit armé et rétablir la sécurité et la stabilité en Libye.
Plus tôt dans la journée, Jhinaoui avait eu une rencontre avec l’envoyé spécial des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, ayant porté sur les développements en Libye.