Après la démission de Abdelaziz Bouteflika, les choses s’accélère en Algérie, surtout dans les affaires de corruption. C’est le cas entre autres d’Issad Rebrab qui a passé sa première nuit de prison, lundi 22 avril.
Interpellé tôt dans la journée du lundi 22 avril 2019 par des éléments de la Gendarmerie nationale, le puissant homme d’affaires, Issad Rebrab, avait été auditionné par la section de recherches qui “poursuit ses enquêtes préliminaires à l’encontre de plusieurs hommes d’affaires dont certains interdits de sortie du territoire national” pour leur implication dans des affaires de corruption. C’est ce qu’indique APS, l’agence de presse officielle de l’Algérie.
Ensuite, il a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed pour répondre des chefs d’accusation de “fausse déclaration relative aux transferts illicites de capitaux de et vers l’étranger, surfacturation d’équipements importés et importation de matériels d’occasion alors qu’il avait bénéficié d’avantages douaniers, fiscaux et bancaires”, précise la même source.
Par la suite, durant la soirée, Rebrab a été conduit directement vers la prison d’El-Harrache.
L’agence de presse officielle rappelle par ailleurs que la même brigade a interpellé, durant la journée de dimanche 21 avril, les hommes d’affaires Kouninef, les frères Reda, Abdelkader, Karim et Tarek, tous suspectés de “non-respect des engagements contractuels dans la réalisation de projets publics, trafic d’influence avec des fonctionnaires publics pour l’obtention de privilèges et détournement de fonciers et de concessions”.