Le gouvernorat de Béja compte 104 agglomérations bâties sur des terres domaniales couvrant une superficie de 642 hectares, selon le ministre des des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Hédi Makni, qui était en visite dans la région, vendredi 26 avril.
Des titres de propriété ont été octroyés à 16 habitants de la région dans le cadre de la régularisation de la situation des exploitants des terres domaniales agricoles, a-t-il ajouté, appelant les habitants à régulariser leurs situations foncières conformément, au décret gouvernemental n°1870 de 2015.
A cet égard, des villages entiers à Béja à l’instar de Thibar, Oued Zarga et des quartiers répartis sur l’ensemble des gouvernorats comme les quartiers de Mohsen Imem à Néfza ou Ibnou Zaydoun à Testour sont concernés par ce dossier, a-t-il dit.
Il a, par ailleurs, reconnu la situation “catastrophique” des terres récupérées et exploitées par l’Office des terres domaniales, précisant que la réexploitation de ces terres est actuellement, en cours, à travers l’adoption de nouveaux critères garantissant leur efficience et leur contribution à l’activité économique.
Il a mis l’accent lors d’une séance de travail, consacrée au suivi des conflits fonciers, en présence des parlementaires et des responsables régionaux, sur la nécessité d’accélérer le paiement des indemnités relatives aux terrains consacrés à la construction des barrages.
Les intervenants ont soulevé des problématiques liées notamment au retard pris dans la régularisation des dossiers des barrages et au changement de vocations des terrains agricoles pour abriter des projets industriels.
Ils ont critiqué l’octroi des terres agricoles à des personnes non natives de la région et ce en l’absence des programmes d’investissement concrets et de contrôle de leur mise en oeuvre.