L’étude du plan directeur national des transports à l’horizon 2040 prévoit des projets d’un coût estimé à 67 milliards de dinars, dont 13,8 milliards DT pour l’entretien d’infrastructures existantes.
La priorité a été donnée, dans le cadre de cette étude présentée, mardi 30 avril à Tunis, au transport ferroviaire auquel ont été consacrés 19 projets d’un coût de 28 milliards DT, selon le ministre du Transport, Hichem Ben Ahmed.
L’étude propose également la réalisation de 18 projets routiers, 6 projets portuaires et 4 projets aéroportuaires.
D’après le ministre le secteur des transports devrait jouer, conformément aux directives de cette étude, le rôle d’outil de développement économique et social au niveau national.
La vision 2040 pour le secteur cible des réseaux (routier et autoroutier, ferroviaire, aérien et portuaire) assurant efficience, efficacité et durabilité.
Un dialogue national sera organisé, le 3 mai 2019 en présence du chef du gouvernement pour discuter et identifier “d’une manière participative”, des solutions aux multiples problèmes et difficultés rencontrés par les citoyens à cause des dysfonctionnements et des services médiocres de certains modes de transport.
D’après le directeur général des Stratégies, des entreprises et des ouvrages publics au ministère du Transport, Ramzi Khaznadar, l’étude préconise l’introduction des nouvelles technologies pour le développement d’un transport intelligent et plus efficace en matière de gestion des temps et des distances.
Elle recommande aussi la restructuration de l’équilibre entre les régions et l’économie d’énergie dans le cadre d’une approche de développement durable.
L’étude du plan directeur national des transports à l’horizon 2040 a été réalisée grâce à un cofinancement sous forme de don du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD).