Un accord de partenariat portant sur la mise en place de projets culturels communs en faveur des jeunes créateurs et porteurs de projets culturels novateurs a été signé jeudi 2 mai 2019 entre le ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zine El Abidine, et le président de la Fondation BIAT pour la Jeunesse, Tahar Sioud.
L’objectif de cet accord est d’organiser des manifestations culturelles et artistiques communes ainsi que des sessions de formation au profit des porteurs de projets novateurs.
La cérémonie de signature a été une occasion pour annoncer la sélection de 32 jeunes porteurs de projets pour la participation à la première session de formation qui débute vendredi 3 mai 2019.
La formation, qui durera une année et demi, sera couronnée par la remise de certificats de master professionnel dans les spécialités concernées. Des professeurs de la Tunisie et de la France spécialistes dans les médias, le théâtre, la musique et bien d’autres domaines assureront l’encadrement des candidats.
Mohamed Zine El Abidine a souligné dans son allocution l’importance du partenariat entre le secteur public et privé pour la promotion du secteur culturel et son développement, précisant, que ce partenariat permettra d’ouvrir de larges perspectives pour ces jeunes.
Tout en évoquant les difficultés des jeunes à entreprendre dans le secteur culturel, le ministre a mentionné que le choix des matières a été adapté aux attentes des jeunes et aux besoins des projets proposés.
De son côté, Tahar Sioud a rappelé que cette fondation a été lancée en 2014 pour soutenir la jeunesse dans différents secteurs (scientifique, sportif et culturel). La fondation vise aussi la promotion et l’accompagnement de jeunes entrepreneurs dans le domaine culturel.
Par ailleurs, El Abidine a annoncé, à la fin de la cérémonie, la programmation de plus de 2 500 activités culturelles au cours du mois de Ramadan dans toutes les régions du pays, ce qui constitue une hausse par rapport à l’année dernière (2 188 activités).
La programmation culturelle concerne les institutions culturelles, les espaces culturels, les prisons, les institutions d’insertion sociale et les centres de protection des personnes âgées en plus de l’organisation de spectacles dans les quartiers à forte concentration démographique.
A noter qu’aucune évocation n’a été faite concernant les négociations avec les syndicats concernant la poursuite de la fermeture des institutions culturelles samedi et dimanche de la semaine ainsi que leur ouverture ou non durant les soirées ramadanesques.