Plusieurs parmi les consommateurs qui se sont rendus tôt, dimanche matin, au marché central de la capitale ont déploré les prix élevés des viandes blanches rouges et blanches et de certaines variétés de poissons contre une baisse relative des prix des fruits et légumes, un jour avant l’avènement du mois de Ramadan.
Les plaintes se sont poursuivies en dépit d’une baisse des prix des pommes de terre à 1,480 dt le kg, des oignons (0,980dt), des poivrons (entre 1,875 dt et 3,100dt), des bananes (5 dt), des pommes (entre 2,890 dt et 5,980 dt) et de Deglet Nour (entre 8,900 dt et 11 dt).
La correspondante de l’agence TAP sur les lieux a constaté une hausse des prix des viandes rouges et blanches ainsi que des poissons.
Le kg de viande de poulet a atteint 6,990 dt, de la viande ovine 22,500dt, celui du kg de daurades était de 13,980 dt, du rouget (entre 12,800 dt et 26, 800dt) et des sardines (entre 3,500 dt et 4,980 dt).
Plusieurs des personnes contactées se sont dites incapables d’acquérir plusieurs produits, à la consommation desquels ils se sont habitués au cours du mois de Ramadan, tels que l’huile d’olive, les poissons, les dattes, les viandes rouges et quelques fruits.
Selon eux, le consommateur appartenant à la classe moyenne ou à revenu limité ne peut plus prétendre à l’achat de plusieurs des produits de base, vu la hausse continue des prix en comparaison avec les salaires perçus, en plus de la frénésie et du manque de respect, parfois, par les vendeurs des prix fixés par le ministère du commerce.
Ils ont indiqué que la campagne menée, récemment, par les autorités contre la spéculation a contribué à la baisse des prix qui demeurent, néanmoins, non adaptés au pouvoir d’achat du citoyen.
Un vendeur de légumes, au marché central, souligne que les plaintes des consommateurs de la hausse des prix de certains produits alimentaires “sont injustifiées”, affirmant que les prix de vente fixés pour le mois de Ramadan sont étudiés et alignés sur le pouvoir d’achat.
Et d’ajouter qu’il n’y a pas eu de dépassements, vu la présence quotidienne, au cours de ces derniers jours, de l’équipe de contrôle économique.
Cependant, lesdits agents présents au marché central et portant leur habit officiel ont évoqué l’existence de plusieurs abus, consistant surtout en le non affichage des prix, la vente à des prix illégaux, la non tenue de factures d’achat et la détention de marchandises d’origine inconnue.
Le ministère du commerce a mis en place 54 points de vente du producteur au consommateur, en plus de points relevant de l’Office des terres domaniales (OTD) en vue de réguler l’offre et la demande, sachant que les prix en vigueur au point de vente de l’Avenue Habib Bourguiba sont en baisse par rapport à ceux du marché central.