Les réserves en eau disponibles dans les barrages se sont élevées à 1815 million de m3, au 1er mai 2019, contre 1039 million de m3 le 1er mai 2018, ce qui représente 80,6% de la capacité totale des barrages, selon les données publiées, mercredi, par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Cette évolution est due à l’augmentation des apports en eau aux barrages qui se sont établis à 2 275 millions de m3 au 1er mai 2019 contre 850 millions de m3 à la même date de l’année écoulée, en raison des pluies enregistrées durant la période entre le 1er septembre 2018 et le 1er mai 2019.
Ces apports sont répartis sur les gouvernorats du nord ( 1976 millions/m3 contre 823 millions/m3 durant la même période en 2018), les gouvernorats du centre (200 millions/m3 contre 18 millions/m3 en 2018) et le Cap Bon (98 millions/m3 contre 9 millions/m3 en 2018).
Le taux de remplissage, au 1er mai 2019, a atteint 99% dans les barrages de Sidi Salem (574 millions/m3) et de Sidi El Barrak (284 millions/m3), 98% dans le barrage de Bouhertma (gouvernorat de Jendouba – 110 millions/m3), et 80% dans les barrages de Sejnane (107 millions/m3) et de Malleg (72 millions/m3).
Le ministère fait aussi savoir que les plus grandes quantités de pluies (de septembre 2018 à mai 2019) ont été enregistrées au centre-ouest (919 mm), suivi par le nord-ouest (500 mm), puis le nord-est (472 mm), le centre-est (233 mm) et le sud-est (117 mm). Le sud-ouest a, quant lui, enregistré de faibles quantités de pluies de l’ordre de 41 mm.