Une convention de partenariat a été signée, jeudi 9 mai, entre le ministère de l’Agriculture et le Haut comité de contrôle administratif et financier (HCCAF, qui relève de la présidence de la République) dans l’objectif de renforcer leur coopération dans les domaines du contrôle interne, d’audit et de suivi.
Signée en marge d’une journée de sensibilisation organisée, jeudi 9 mai 2019 sur le ” Guide des bonnes pratiques pour une meilleure gouvernance des établissements et des entreprises publics”, cette convention vise aussi à booster la coopération entre les deux parties signataires en matière de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption, de gestion publique sectorielle et de développement des performances des gestionnaires publics au sein du ministère.
“Ce qui importe plus que le contrôle, c’est la formation que va dispenser le HCCAF au profit du gestionnaire public pour éviter qu’il ne fasse l’objet de poursuites administratives ou judiciaires pour des pratiques illégales qu’il pourrait commettre de bonne foi”, estime le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb.
Il a affirmé que le ministère de l’Agriculture est le premier département ministériel à signer cette convention appelant les autres ministères à le suivre.
De son côté, le président du HCCAF, Kamel Ayadi, a souligné que le Guide des bonnes pratiques pour une meilleure gouvernance des établissements et des entreprises publics élaboré par l’Instance vise à consacrer les bonnes pratiques ayant fait leurs preuves dans les structures publiques tunisiennes.
Ayadi a encore fait savoir que le Guide en question a retenu 6 champs d’application des bonnes pratiques, à savoir la gouvernance des marchés publics, les missions de contrôle et de gestion au sein de l’entreprise publique, la gouvernance des ressources humaines, la gestion des conflits d’intérêt, la responsabilité sociétale et la gouvernance stratégique.
Il a, par ailleurs, ajouté ” nous avons fait de grands pas en ce qui concerne l’approche coercitive mais l’approche préventive reste très importante étant donné qu’elle renforce les capacités du gestionnaire public et limite les coûts de la lutte contre la corruption “.
Ayadi a, en outre, déclaré que ” les erreurs de gestion ne sont actuellement pas poursuivies faute de moyens mais la conversion de la Cour des comptes en Tribunal des Comptes pourra résoudre ce problème “.
La convention signée entre en application dès sa signature et est valable pour trois ans renouvelables automatiquement.