Les projets de conservation des eaux et du sol, dans le gouvernorat de Monastir, ont enregistré des taux d’avancement variables, atteignant jusqu’à 65%.

Deux appels d’offres ont été relancés, après que l’entrepreneur n’a pas respecté ses engagements, souligne Abdellatif Rebhi, président de la division de conservation des eaux et du sol, relevant du commissariat régional au développement agricole.

L’appel d’offres concerne le projet de réhabilitation du cours d’eau d’oued Amiret Touazra (délégation de Moknine), d’un coût de 116,620 mille dinars, et le projet d’aménagement des terres endommagées par les inondations de 2016, d’un coût de 174 mille dinars.

La réalisation du projet d’aménagement et de réhabilitation des terres agricoles sur 80 hectares repartis entre les délégations de Zéramdine et Beni Hassen, a avancé de 65 %, moyennant des investissements globaux de l’ordre de 411 122 dinars. Ces travaux devront s’achever, dans un délai d’un mois, à un mois et demi.

Les travaux de réaménagement du bassin-versant d’Oued El Kelta (délégation d’Ouardanine), d’un coût global de 486 mille dinars, ont avancé de 52%.

Par ailleurs, le projet de réhabilitation des banquettes mécaniques sur 400 hectares, dans les délégations de Jemmal et Ouardanine, a enregistré un taux d’avancement de 10 % (coût du projet 183 mille dinars). Il devra contribuer à la préservation des terres agricoles et à la protection de la ville de Jemmal des inondations.

Concernant la réalisation d’ouvrage d’art hydraulique, à Amiret Hatem (Délégation de Beni Hassen), les travaux devront prendre fin, au mois d’août prochain.

Ce projet, d’un coût de 95 mille dinars, vise à contribuer à protéger l’agglomération urbaine contre l’érosion et les inondations.