Les candidats aux élections municipales partielles prévues le 26 mai 2019 à Souk Jedid (gouvernorat de Sidi Bouzid) ont intensifié leur campagne à travers le contact direct, le porte-à-porte, l’affichage des manifestes électoraux, les meetings et les veillées ramadanesques.
Les listes électorales ont axé leur action, dimanche 12 mai, sur le marché hebdomadaire, en distribuant des tracts et en dialoguant avec les citoyens.
Les thèmes de campagne s’articulent autour de la propreté de la ville, la préservation du bien public, la création d’une maison des services, le développement de l’infrastructure routière, l’embellissement des entrées de la ville et l’aménagement d’espaces sportifs et de loisir.
Aucune infraction n’a été constatée par l’Instance régionale indépendante pour les élections (IRIE), durant la première semaine de la campagne. Laquelle avait démarré lentement à cause du retard dans le versement des allocations destinées au financement de la campagne. Les candidats avaient alors menacé de boycotter les élections municipales partielles.
Le même problème s’était posé, lors des municipales du 6 mai 2018, engendrant un retard dans le lancement de la campagne, rappelle-t-on à l’IRIE.
Les élections municipales partielles à Souk Jedid auront lieu le 25 mai 2019, pour les militaires et sécuritaires, et le 26 pour les civils.
Trois listes partisanes (Ennahdha, Courant démocrate, Tahya Tounes) et 7 indépendantes sont en lice.
Dix-neuf centres de vote seront ouverts le jour du scrutin pour accueillir 13 361 électeurs.
Le Conseil municipal de Souk Jedid a été dissous, rappelle-t-on, après la démission de 11 conseillers municipaux en février dernier.