Le chargé de la production végétale et de la protection des végétaux au bureau régional FAO-Afrique du Nord, Noureddine Nasr, a appelé à une “intervention immédiate” pour lutter contre la propagation du charançon rouge à Tunis.
Nasr écrit sur sa page Facebook : “aujourd’hui, 14 mai, à la rue Palestine, plusieurs palmiers sont contaminés par le charançon rouge à différents stades. Le site est actuellement à l’origine de la propagation de ce ravageur dans les sites voisins et pourrait même atteindre les palmiers de l’Avenue Mohamed V… Prière d’intervenir immédiatement”.
Après son apparition en Tunisie en 2011, le charançon rouge est devenu une menace réelle pour les palmiers. Le SYNAGRI avait indiqué que 6 000 palmiers d’ornement ont été touchés par ce ravageur en 2018.
Selon une définition scientifique de la FAO, le charançon rouge est un parasite décrit comme “un organisme invasif prolifique qui détruit son hôte”. La femelle de ce ravageur peut pondre 200 à 300 œufs dans sa courte vie, trois à quatre mois. Les larves se nourrissent du suc contenu dans les fibres des tissus du palmier.
Plusieurs générations se succèdent dans le palmier, qui finit par mourir, lorsque le cœur est touché ou succomber lentement à une infection.
Le charançon rouge peut s’envoler et peut accomplir de grandes distances pour trouver d’autres palmiers hôtes, d’où la nécessité d’intervenir vite et de traiter les palmiers contaminés.