Lors d’une séance d’audition à la Commission de la santé et des affaires sociales de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le président du Groupement des entreprises parapharmaceutiques et paramédicales à la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), Ismaïl Ben Salah, a évoqué la nécessité d’élaborer, d’une part, un cahier des charges régissant les activités des entreprises exerçant dans le secteur des produits parapharmaceutiques, et, d’autre part, un cadre juridique régissant les activités des professionnels dans ce secteur.
Il pense que la réglementation du secteur aidera à définir les responsabilités, sur la base de la compétence et en fonction de la complémentarité entre le métier de pharmacien et de parapharmacien.
De son côté, Abderraouf Fekih, membre de la CONECT, énumère les défis auxquels est confrontée l’industrie pharmaceutique en Tunisie, notamment à la bureaucratie, et que la législation régissant le secteur “entrave la croissance des entreprises”.
Et Fekih d’appeler à la création d’une agence nationale des médicaments en tant que structure publique chargée de la gestion du secteur des médicaments en Tunisie.
Pour sa part, Tarek Cherif estime que la promulgation de toute loi portant organisation des professions pharmaceutiques devrait se baser sur le soutien à l’attractivité des investissements dans le secteur, ainsi que sur la promotion de l’exportation des médicaments à l’étranger.
Les membres de la commission de la santé et des affaires sociales à l’ARP, ont, pour leur part souligné que cette séance d’audition intervient dans le cadre d’une série de réunions qui seront tenues dans le but de réviser la loi n° 44-46 de l’année 2019 portant modification de la loi n° 73 sur l’organisation des professions pharmaceutiques.