“La relance et la bonne gouvernance des secteurs structurés passent par la digitalisation, la mise en place par la Banque centrale de Tunisie (BCT) de plateformes d’information, d’orientation et de communication, le decashing, la lutte contre l’économie parallèle et l’ouverture de bureaux de change privés”. C’est ce qui ressort d’une rencontre tenue, jeudi 16 mai, entre une délégation de la CONECT et le gouverneur de la BCT, Marouane Abassi.
La rencontre a aussi porté sur l’évolution des indicateurs économiques et financiers en Tunisie, les problèmes de financement des PME, l’internationalisation des entreprises tunisiennes, la liquidité bancaire, les contraintes et les défis auxquels seront confrontées les banques et les entreprises, au cours des mois à venir, pour faire face à leurs besoins en fonds, le faible niveau des investissements, la désindustrialisation et ses menaces sur la création de valeur et d’emplois.
Il ressort, également, des échanges entre les deux parties que si certains indicateurs ont connu un début d’évolution favorable à l’instar du taux d’inflation qui a régressé ou de la stabilisation relative du Dinar par rapport aux principales monnaies étrangères, d’autres indicateurs, au contraire, continuent à constituer des motifs d’inquiétude tels que le taux de croissance et le taux d’investissement.
Les causes de cette situation ne sont pas uniquement d’ordre économique et financier mais sont plutôt liées au climat général des affaires dans le pays et à la nécessité que les pouvoirs publics mettent en œuvre le cadre et les mesures adéquates pour assurer la reprise de la confiance des opérateurs nationaux et étrangers dans l’économie tunisienne.