La Tunisie œuvre à augmenter sa production de gaz naturel et de pétrole ainsi que l’utilisation des énergies renouvelables pour couvrir la demande locale, a indiqué le ministre de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises (PME), Slim Feriani.
Le nombre des permis d’exploration a augmenté, pour la première fois en Tunisie depuis l’année 2011, pour atteindre 30 permis de prospection, en plus du forage de 13 puits.
Lors d’une plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour débattre des financements au profit de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) afin d’importer le gaz naturel, Feriani a ajouté que le nombre des permis de prospection a enregistré au cours des dernières années une régression. Par contre, cette année, le nombre des permis a augmenté après l’adoption de 6 permis de prospection et trois autres permis sont en cours d’adoption.
Le ministre a indiqué que 50 zones en Tunisie n’ont pas été explorées, précisant que le gouvernement tunisien doit attirer les investisseurs étrangers pour prospecter les hydrocarbures, sachant que l’opération coûte entre 3 et 5 millions de dinars.
Le projet du transport du gaz du Sud ” projet du champ Nawara “, actuellement en phase finale, permettra de couvrir 50% des besoins de la Tunisie (2,7 milliards m3) et 17% des besoins de la STEG. Il réduira également de 30% les importations du pays en gaz naturel.
Feriani a indiqué que le ministère s’atèle à identifier des solutions à plusieurs dossiers, tels que celui des énergies renouvelables, affirmant que l’Etat va accélérer la transition énergétique, d’autant plus que plusieurs des projets renouvelables, entrés en exploitation, permettront d’assurer une production de 1 000 mégawatts en un mois.
L’Etat, a-t-il souligné, continue à subventionner les hydrocarbures mais il faut réduire le déficit énergétique et maîtriser la consommation de l’énergie, en vue de réduire le volume de la subvention du gouvernement pour ces produits.