Les campagnes de traitement aérien des sebkhas et des oueds seront lancées après l’Aid al fitr (à partir du mois de juin 2019) pour concerner ensuite les différents gouvernorats de la République, et se poursuivront jusqu’au mois de juillet, a indiqué la directrice de la propreté au ministère des Affaires locales et de l’Environnement, Samira Laabidi.
Lors d’une séance de travail, tenue jeudi 23 mai, Laabidi a assuré que les moyens financiers consacrés à ces campagnes sont limités, d’où l’impératif d’élaborer un programme détaillé qui fixe les priorités d’intervention, en œuvrant à associer les municipalités pour soutenir les efforts des ministères concernés, à savoir ceux de la Santé, de l’Equipement et de l’Agriculture, en vue d’assurer l’intervention efficace et rapide.
Laabidi a souligné l’intérêt que le ministère porte à l’association de la société civile pour assurer l’adhésion des citoyens au programme de lutte contre les insectes, à travers l’organisation d’ateliers de sensibilisation, fin mai 2019 en partenariat avec toutes les parties intervenantes.
De son côté, le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Mokhtar Hammami, a souligné l’impératif de préparer une feuille de route au cours des prochains jours pour lutter contre les insectes et éviter les catastrophes plausibles, à travers l’intervention rapide.
Il a appelé à l’impératif de s’assurer de l’efficacité des produits utilisés pour les opérations de traitement, en intensifiant les campagnes de sensibilisation, en préparant des spots publicitaires et en organisant des journées ouvertes en milieu scolaire.
Le ministre a souligné l’importance du rôle des municipalités et leur responsabilité dans le contrôle et l’alerte des parties concernées pour intervenir rapidement en cas de besoin.
Cette séance à laquelle ont assisté les représentants des ministères de la Santé, de l’Equipement et de l’Agriculture ainsi que des représentants des municipalités, a été consacrée au suivi de cette stratégie nationale de lutte contre les insectes, lancée depuis janvier 2019, et à la détermination de la responsabilité des différentes structures concernées, en les incitant à exécuter des interventions organiques intensifiées dans certains oueds et cours d’eau, à travers le curage des oueds, la propreté, le pompage des eaux et le remblaiement des marais, en vue de réduire l’utilisation de pesticides chimiques.