Des organisations nationales, des composantes de la société civile, des députés, ainsi que douze maires, à Béja, ont appelé à achever l’étude de faisabilité du projet Jinane Medjerda, gelée depuis des mois.
Ils ont menacé d’observer une journée de colère, le 15 juin, en cas de rejet de leur demande.
Cet appel a été lancé lors d’une rencontre intitulée ” Quel modèle de développement pour Béja?” tenue, vendredi, au siège de l’union régionale du travail.
Dans un communiqué, les participants soulignent leur décision d’organiser une journée de colère, le 15 juin, pour impulser la réalisation du projet Jinane Medjerda et le développement dans la région.
Ils ont demandé à rencontrer d’urgence le chef du gouvernement pour lui expliquer qu’il s’agit d’un projet pilote qui sera mené dans le cadre du partenariat public privé, moyennant une enveloppe de 1950 millions de dinars.
Abdelhamid Chérif, secrétaire général de l’Union régionale du travail, a indiqué que ce projet, conçu en 2012, est le rêve de tous les habitants de Béja. Il devrait servir le développement de la région, compte tenu de sa dimension internationale, a-t-il ajouté.
Jinane Medjerda, à forte employabilité, comprend un pôle universitaire, touristique et environnemental et un village pilote.
Abdelkader Mezni, membre au conseil de gestion du projet, a précisé que l’objectif majeur est de faire de l’agriculture à Béja un secteur fondé sur le savoir.
Il a exprimé son étonnement quant aux motifs de l’arrêt de l’étude de faisabilité du projet, depuis des mois, dans l’attente de la décision finale, en la matière.
Il a souligné que Jinane Medjerda est le premier projet financé par un fonds mondial à savoir le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES).