Les responsables du Programme d’appui aux médias en Tunisie (PAMT/MEDIA UP), partiellement financé par l’Union européenne, ont présenté les résultats de ce programme, lancé il y environ deux ans.
Le chef d’équipe du soutien technique du programme, Réal Barnabé, a indiqué lors d’un dîner-conférence organisé vendredi 31 mai 2019 à Tunis, que les responsables du programme se sont employés durant la dernière période à répondre aux besoins des institutions médiatiques publiques et des parties publiques tunisiennes, ajoutant que jusqu’au fin février 2019, environ 56% des engagements du programme vis-à-vis des institutions publiques concernées ont été respectés.
L’Institut de Presse et des Sciences de l’Information, l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), la Radio tunisienne, la Télévision tunisienne ainsi que la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) et la Société nouvelle d’impression de presse et d’édition (SNIP), sont les principales bénéficiaires de ce programme.
Barnabé a expliqué que les interventions du programme européen, dont le budget est de 10 millions d’euros pour une période de 39 mois, ont porté sur les études et la formation, les achats techniques, la formation ciblée, la formation des éducateurs, ainsi que sur l’élaboration de manuels de travail pédagogiques.
Depuis le lancement effectif du programme en juin 2017, 31 sessions de formation ont été organisées sous la supervision d’éducateurs tunisiens et internationaux, au profit de 800 participants.
Au cours de la même période, quatre études portant sur les moyens de développer les médias nationaux et locaux et sur les transitions numériques ont été menées. Le programme européen a également fourni un équipement audiovisuel à 7 bénéficiaires des institutions médiatiques publiques ainsi qu’à des structures de contrôle et de formation universitaires et académiques.
Au cours de cette période, ledit programme a également financé cinq projets majeurs dans le secteur des médias afin de développer et de soutenir la presse associative et, par conséquence, le journalisme de proximité.