Les réserves en eau disponibles dans les barrages se sont élevées à 18 11 millions de m3, au 31 mai 2019, contre 1 040 millions de m3 , au cours de la même période de l’année 2018, ce qui représente 80% de la capacité totale des barrages, selon les données publiées, lundi, par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Cette évolution est due à l’augmentation des apports en eaux dans les barrages qui se sont établis à 2 452 millions de m3 au 31 mai 2019 contre 932 millions de m3 à la même date de l’année dernière, à la faveur des pluies enregistrées durant la période entre le 1er septembre 2018 et le 31 mai 2019.
Ces apports sont répartis sur les gouvernorats du nord (2 150 millions/m3 contre 899 millions/m3 durant la même période en 2018), les gouvernorats du centre (203 millions/m3 contre 23 millions/m3 en 2018) et le Cap Bon (99 millions/m3 contre 10 millions/m3 en 2018).
Les barrages ont enregistré une hausse du niveau des eaux, oscillant entre 100% pour le barrage de Sidi Salem (581 millions/m3), 98% pour le barrage de Sidi El Barrak (281 millions m3), 77% pour le barrage de Sejnane (103 millions m3), 96% pour le barrage de Bouhertma (108 millions m3).
De même, le taux de remplissage dans le barrage de Mellègue a atteint 78% (40 millions m3).
Au barrage Nebhana, le niveau de remplissage a atteint 40% (22 millions m3).
Le ministère a encore fait savoir que les quantités de pluies enregistrées, du 1er septembre 2018 au 31 mai 2019, ont oscillé entre 845 mm dans le gouvernorat de Jendouba et 14 mm dans celui de Kébili.
S’agissant des quantités de pluies enregistrées dans le gouvernorat de Bizerte, elles se sont élevées à 664 mm suivies par les gouvernorats de Béja avec 592 mm et Nabeul (565 mm).