Les efforts de Réduction des risques de catastrophes (RRC) dans les exploitations agricoles en adoptant des pratiques agricoles modifiées visant à renforcer leur capacité à faire face aux catastrophes et aux chocs naturels s’imposent, souligne une étude de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), publiée récemment et intitulée “Réduire les risques de catastrophes au niveau des exploitations agricoles: de nombreux avantages, sans regret”.
Parmi les différents exemples d’innovations agricoles “résistantes aux catastrophes” -figurent une série d’options peu coûteuses pour la réduction des risques de catastrophes, allant de solutions basées sur la nature, notamment la plantation de mangroves (végétaux spécifiques) afin de protéger les zones littorales des inondations, à l’utilisation de variétés de riz résistantes aux inondations et à l’installation de systèmes de collecte des eaux et d’irrigation sur toits.
Evaluées par la FAO dans le cadre d’essais sur plusieurs années au sein de plus de 900 exploitations, dans 10 pays différents, ces pratiques agricoles sont facilement accessibles pour les agriculteurs pauvres et ne nécessitent pas d’investissements importants, précise l’étude présentée lors d’un événement parallèle à l’ouverture de la Plateforme mondiale sur la réduction des risques de catastrophes UNISDR, qui a eu lieu à Genève du 13 au 17 mai 2019.
Cependant, seulement 9% de l’aide au développement internationale a été destinée aux mesures de réduction des risques dans l’agriculture et une grande partie de ces fonds a en outre été allouée suite à des catastrophes, dans le cadre d’efforts de réhabilitation, selon l’étude.