L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) viennent de lancer la Décennie d’action (2019-2028) pour l’agriculture familiale et un Plan d’action mondial en vue de mieux soutenir les agriculteurs familiaux, en particulier ceux vivant dans les pays en développement.
Les exploitations familiales représentent 90% des fermes à travers le monde et produisent 80% de la nourriture mondiale, en termes de valeur, indique la FAO sur son site électronique. “Ce sont des éléments indispensables en mesure de stimuler le développement durable et de contribuer à la lutte contre la faim et la malnutrition sous toutes ses formes”.
La Décennie dédiée à l’agriculture familiale vise à créer un environnement propice qui permettra de renforcer leur place sur la scène internationale et d’optimiser leur contribution à la sécurité alimentaire et à la nutrition au niveau mondial, mais aussi à la création d’un avenir sain, résilient et durable, assure l’organisation onusienne.
Le Plan souligne la nécessité d’améliorer, entre autre choses, l’accès des agriculteurs familiaux aux systèmes de protection sociale, à la finance, aux marchés, à la formation et aux opportunités génératrices de revenus, d’autant qu’ils aident à préserver et à restaurer la biodiversité et les écosystèmes et à utiliser les méthodes de production capables de réduire ou d’éviter les risques liés au changement climatique.
Le terme agriculture familiale, explique la FAO, englobe l’ensemble de la production alimentaire -qu’elle soit dérivée des plantes, de la viande, des poissons et d’autres produits animaux, tels que les œufs, les produits laitiers ou encore la nourriture cultivée sur les terres agricoles, les forêts, mais aussi dans les montagnes et dans les exploitations piscicoles- qui est par ailleurs gérée et opérée par des familles qui dépendent surtout de la main d’œuvre familiale, hommes et femmes confondus.