Vendredi 7 juin 2019, la Tunisie a été élue par l’Assemblée générale des Nations unies à New York, membre non-permanent au Conseil de sécurité, pour la 4ème fois de son histoire, pour le mandat 2020-2021 avec 191 voix sur un total de 193 pays membres de l’organisation onusienne. Les précédents mandats au cours desquels la Tunisie a occupé le poste de membre non-permanent sont : 1959-1960, 1980-1981 et 2000-2001.
Cette élection reflète le respect dont bénéficie la Tunisie sur la scène internationale grâce à sa politique étrangère et à sa capacité à contribuer activement à relever les défis liés au renforcement et au maintien de la paix et la sécurité dans le monde, souligne un communiqué du ministère des Affaires étrangères rendu public vendredi 7 courant.
La Tunisie s’engage, durant son mandat, comme elle l’a fait durant les précédents mandats, à soutenir l’action collective afin de promouvoir la paix et la sécurité dans le monde, réaliser le développement durable en faveur des peuples et bâtir des ponts de confiance, de dialogue, de solidarité et de coopération entre tous les pays membres, ajoute le communiqué.
La Tunisie sera la voix arabe et africaine et veillera à défendre les positions communes sur les questions qui concernent les deux entités au Conseil du sécurité de l’ONU, dont en premier lieu la cause palestinienne, fait valoir le ministère des Affaires étrangères.
Dans ce cadre, des efforts seront déployés pour trouver des solutions pacifiques, équitables et durables pour les autres questions internationales en suspens conformément aux exigences de la légalité internationale et du droit international.
Parmi les principales priorités de la Tunisie au Conseil de sécurité: interdire le déclenchement des conflits, appuyer l’engagement du Conseil à trouver des solutions pacifiques aux conflits en cours et renforcer la participation de la femme et des jeunes à ces efforts.
Il s’agit également de continuer à soutenir le rôle de l’organisation onusienne en matière de lutte contre le terrorisme et de l’extrémisme violent et de renforcer l’efficacité des opérations de maintien de la paix et de la coopération en faveur du développement durable.