Saïda Ounissi, la ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a réaffirmé la détermination du gouvernement à consolider l’action avec les acteurs du secteur privé et à canaliser les fonds vers les projets qui le méritent.
Présidant les travaux d’un atelier sur “l’employabilité et l’innovation sous le signe du projet innovant des jeunes promoteurs”, organisé par l’Agence française de coopération technique internationale, jeudi 13 juin, elle a déclaré que les perspectives de financement de projets privés n’avaient pas de plafond prédéterminé.
“450 millions de dinars seront alloués au Fonds de l’emploi cette année 2019, dont 25% seront alloués à l’initiative privée ainsi qu’aux lignes de financement étrangères dans le cadre de la coopération internationale, dont le plus important est la France et les institutions financières de l’Union européenne”, a-t-elle précisé.
Elle a indiqué que le projet vise à créer un environnement propice aux jeunes entrepreneurs dans les secteurs innovants en établissant leur propre plate-forme d’ici 2020, affirmant que la Tunisie a alloué environ 300 millions de dinars au plan d’exécution de la stratégie nationale de l’Initiative privée qui sera décaissé jusqu’en 2025, alors que le ministère ambitionne d’apporter un soutien accru à ce secteur.
De son côté, Abdelkoddous Saadaoui, secrétaire d’Etat à la Jeunesse, a déclaré que les ministères concernés recherchent actuellement un emplacement immobilier pour le projet, d’une capacité de 20 millions d’euros, soit 60 millions de dinars. L’espace qui sera équipé des dernières technologies, accueillera plus de 500 jeunes.
Selon Saadaoui, la Tunisie espère que le projet, financé par un partenariat entre l’Etat tunisien, l’Union européenne et l’Agence française de développement, constituera la plus grande plate-forme pour les entrepreneurs en Afrique, ajoutant que le dossier immobilier et divers préparatifs administratifs sont en cours de finalisation.
Pour sa part, l’ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor, a indiqué que les travaux débuteront au cours de l’année 2020 et rassembleront 150 à 200 entreprises numériques de moyenne et grande taille alors que 10 branches de ce projet seront installées dans certaines régions du pays.