La 7e édition de “Tunis Forum” se tiendra le 26 juin 2019, à la Maison de l’entreprise à Tunis (IACE), sur le thème “La Tunisie et les pays voisins: stabilité et convergence”.
Organisée à l’initiative de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), cette septième édition abordera, entre autres, les risques de l’instabilité de la situation actuelle des pays voisins sur l’économie de la région.
L’IACE rappelle que la Tunisie a déjà vit cette expérience avec son voisin libyen; l’économie nationale souffre de la dernière crise dans ce pays. En effet, selon la Banque mondiale, cette crise aurait provoqué une baisse de 1 point de la croissance en Tunisie entre 2011 et 2015.
Plusieurs études ont montré que l’instabilité des pays voisins, pourrait altérer la performance économique d’un pays, notamment sa structure des dépenses et ses investissements publics d’un pays, ce qui entraîne une baisse des taux de croissance et la distorsion du développement économique, explique l’IACE dans une note conceptuelle publiée sur son site.
“L’instabilité affecte aujourd’hui tout le voisinage de la Tunisie, avec un changement de régime en Algérie et un conflit armé en Libye. Ces deux voisins sont les principaux partenaires commerciaux (en termes d’exportation) de la Tunisie, après l’Union européenne”. De ce fait, leur stabilité demeure un enjeu crucial pour la situation économique du pays.
Cette 7e édition s’articulera autour de trois panels. Le premier fera le point sur le climat politique dans la région, et ses impacts sur la Tunisie, et tentera d’identifier les risques sécuritaires et politiques à gérer.
Le deuxième panel mettra l’accent sur les risques d’ordre économiques.
Quant au troisième, il se focalisera sur les mécanismes de convergence économique à mettre en place avec l’Algérie et la Libye pour une meilleure intégration régionale.
La question des rapports économiques de la Tunisie avec les pays du Maghreb a déjà été soulevée, lors de l’édition 2015 du Forum, qui a été couronnée par l’élaboration d’une stratégie ATLAS visant le renforcement de la communication à l’adresse des citoyens des zones frontalières et la création d’opportunités d’investissement dans le commerce et les services.