La STEG, le ministère de l’Industrie et des PME, l’Instance de lutte contre la corruption (INLUCC) et l’Instance d’accès à l’information ont signé, vendredi 21 juin, la stratégie de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption au sein de cette entreprise nationale.
Cette stratégie, qui s’étale sur 3 ans (2019-2021), repose sur trois principaux axes.
Le premier axe concerne l’engagement de la société à mettre en place une réforme réelle dans le domaine de la bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, à travers le lancement d’un système de dénonciation des dossiers de corruption au sein de la société et la conception d’un manuel régissant la gestion des cas de conflit d’intérêts et définissant les règles concernant la réception de cadeaux. Il s’agit aussi de la mise en place d’un système de gestion favorable à la lutte contre la corruption conformément aux normes ISO 37001.
Le deuxième axe consiste à renforcer la valeur travail et des principes d’éthique professionnelle auprès de tous les cadres, à même d’améliorer la productivité au sein de la société.
Le troisième axe stipule l’amélioration de la gestion des ressources et des dépenses publiques ainsi que le renforcement de la transparence et de l’accès à l’information. Il s’agit également d’ancrer le principe de l’équité au niveau des transactions.
La STEG prévoit, dans ce cadre, l’introduction du système de géolocalisation des véhicules administratifs (GPS) et l’élaboration d’un inventaire de ses biens immobiliers.
Toujours dans le cadre de cette stratégie, une commission de bonne gouvernance sera créée. Elle sera chargée d’améliorer la gestion des achats publics de la société, d’assurer une meilleure gestion des moyens de transport et des logements destinés aux fonctionnaires de la société, de garantir l’accès à l’information aux personnes physiques et adopter une approche de reddition des comptes pour garantir la justice et mettre fin à l’impunité.