“La finance islamique: entre la Chariaa et les applications modernes” a été le thème d’une journée d’étude, organisée, dimanche 23 juin à Sousse, à l’initiative de l’Institut supérieur de la civilisation islamique de Tunis et l’Université Ez-zitouna.
Pour le chef de cabinet du ministre des Affaires religieuses, Hakim Laamayri, cette journée s’inscrit dans le cadre de l’orientation générale du ministère visant à faire évoluer le discours religieux pour que l’imam soit porteur d’un message, un réformateur et facteur de stabilité sociale, œuvrant à clarifier les préceptes de l’Islam.
Il a souligné que plusieurs imams des gouvernorats de Sousse et Monastir ainsi que plusieurs étudiants de l’Université Ez-zitouna ont assisté aux travaux de cette journée d’étude marquée par la présence du directeur général de la Banque Zitouna.
Cette journée a permis, selon Laamayri, d’approfondir l’examen et d’expliquer davantage les mécanismes de la finance islamique à laquelle les citoyens s’intéressent de plus en plus dans leur quotidien, sachant que ce type de financement est adopté par plusieurs pays du monde et n’est plus uniquement du ressort des pays islamiques.
Les participants ont, en outre, évoqué et clarifié la loi numéro 48 du 11 juillet 2016 relative aux banques et institutions financières, en vertu de laquelle il a été procédé à la réglementation de l’activité de la finance islamique qui était pratiquée selon les textes généraux régissant l’activité bancaire, en l’absence d’un cadre juridique.