“La question palestinienne est une porte pour la paix au monde et le nouveau statut de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) interdit toute forme de normalisation avec l’entité sioniste”, a déclaré lundi Noureddine Tabboubi, secrétaire général de l’UGTT.

Lors d’une rencontre d’information organisée en partenariat avec l’ambassade de Palestine en Tunisie sur la conférence de Bahreïn qui se tiendra demain 25 juin à Manama, Tabboubi a indiqué que le pouvoir en Tunisie doit avoir une position sérieuse vis-à-vis de la normalisation et ce, pour rendre hommage à la mémoire des martyrs tunisiens et palestiniens de Hammam Chatt en 1985.

Le responsable syndical a, en outre, précisé que certaines agences de voyage sionistes travaillent sous silence des parties officielles.

Dans ce contexte, il a rappelé que l’UGTT avait auparavant, en collaboration avec quelques militants, lutté contre l’arrivée d’un navire sioniste en Tunisie sous couvert de l’ouverture touristique.

Tabboubi a estimé que l’UGTT est ciblée à l’intérieur et à l’extérieur du pays pour ses principes et sa défense de toutes les questions relatives à la justice dans le monde, qu’elle n’abandonnera pas.

Par ailleurs, il a signalé que l’argent dépensé par certains pays du Golfe pour bombarder le Yémen ou la Syrie devrait être dépensé pour soutenir la question palestinienne et ce, non pas seulement à travers les conférences économiques comme celle du Bahreïn.

Tabboubi a annoncé que l’UGTT a décidé d’organiser une marche populaire le 08 juillet prochain à Tunis pour soutenir la question palestinienne et dénoncer tous les complots qui la menacent.

De son côté, l’ambassadeur de Palestine en Tunisie Hayel Fahoum a indiqué que tous les complots ont été dévoilés estimant que le soutien de l’UGTT à la question palestinienne témoigne de son soutien à toutes les questions justes dans le monde.

Selon lui, les parties qui soutiennent le sionisme le paieront cher dans l’avenir étant donné que la question palestinienne est liée à l’histoire et à l’avenir de toute la nation.

Des représentants de la société civile et de partis politiques ainsi que des syndicalistes ont pris part à cette rencontre.