Sur les 21 points de défaillances concernant l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroport (OACA), relevés par la Cour des comptes, 16 points ont été examinés, a souligné le secrétaire d’Etat auprès du ministre du Transport, Adel Jarbouiï, au cours d’une séance plénière tenue, mardi, à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Lors de l’examen du projet de loi organique, relatif à l’approbation de deux protocoles d’amendement de l’accord de l’OACA N° 78/2018, le secrétaire d’Etat a évoqué les défaillances relatives au retard de la réception des bagages des voyageurs et à l’amélioration de la qualité des services, outre le problème du vacarme et les émissions à effet de serre imputables aux avions et le recouvrement des dettes auprès du groupe de Tunisair ainsi que celles dues à l’OACA auprès des ministères.
Jarbouiï a fait savoir que l’OACA a programmé la réalisation d’un nombre de projets au profit de l’Aéroport International Tunis-Carthage, en vue de développer les systèmes des prestations de services.
S’agissant de l’introduction de Tunisair sur la liste noire en matière de sécurité, Il a relevé que le transporteur aérien national a été appelé à parer les insuffisances enregistrées et à prendre les procédures rectificatives dans les délais impartis.
D’après lui, l’entreprise a concocté un programme d’action comprenant les mesures nécessaires pour cerner les causes directes de ces défaillances. En outre, les services spécialisés se sont penchés sur la résolution de toutes les carences contenues dans les rapports rédigés par l’Agence Européenne de la sécurité aérienne pour les années 2016-2019.
Toutes les procédures rectificatives ont été approuvées par les autorités de l’aviation européenne sur la base d’un diagnostic des carences.
Interrogé sur le dossier de corruption au port de Radés, il a déclaré qu’un accord a été trouvé afin de créer un groupement ouvert à toute personne souhaitant participer à son capital, ajoutant qu’un projet de décision visant à fixer le tarif d’acconage et de manutention des bateaux est en discussion au niveau du ministère des Affaires sociales pour fixer la relation entre les travailleurs et les propriétaires des sociétés et déterminant notamment les engagements et devoirs de chacune de ces deux parties.
Au sujet de la problématique liée à la pollution environnementale engendrée par le phosphogypse rejeté au port de Sfax, le responsable a relevé l’existence d’un programme visant à réhabiliter ce port, moyennant une enveloppe de 450 millions de dinars.
Selon Jarbouii, les efforts sont actuellement déployés afin de transférer les activités des produits chimiques au port de Skhira, soulignant que l’Office de la Marine Marchande et des Ports (OMPP) et le groupement chimique réaliseront une étude dont l’objectif est d’élaborer un plan directeur du port Skhira et de construire un port destiné à accueillir ces activités en respectant les normes environnementales.