Huawei a participé à l’édition 2019 de SITIC Africa, le rendez-vous des spécialistes du numérique en Tunisie. Le leader chinois en matière de TIC était représenté par Mark Xue, vice-président des affaires publiques, et Philippe Wang, vice-président exécutif Afrique du Nord. Les acteurs du numérique se sont retrouvés afin de coopérer ensemble pour une Tunisie plus connectée et plus digitale. La promotion de l’investissement dans les nouvelles technologies et le développement de l’entrepreneuriat contribuent à améliorer la recherche et le progrès en matière de TIC.
Mark Xue a expliqué la situation en Afrique en général et en Tunisie en particulier : « Depuis l’entrée de Huawei en Afrique en 1998, nous avons travaillé avec nos clients pour un but fondamental : aider la population à se connecter via des réseaux de télécommunications de haute qualité afin qu’ils puissent profiter de la vie numérique de façon égale. Depuis 20 ans, nous nous sommes concentrés sur la construction d’une Afrique mieux connectée. Aujourd’hui, nous avons déployé, en Afrique, plus de 50% des réseaux mobiles LTE et plus de 100 000 km de fibres optiques de communication. Tous ces travaux ont permis d’améliorer les liens de communication et le développement socio-économique en l’Afrique. Pour les consommateurs finaux africains, Huawei a introduit une série de smartphones pour les aider à profiter du plaisir de la connectivité à l’Internet. Actuellement, les smartphones Huawei occupent le deuxième rang en termes de part de marché dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique».
Huawei s’investit dans le développement des talents et compétences en TIC à plusieurs niveaux.
Mark Xue a ajouté qu’«en termes de création d’emplois, Huawei couvre actuellement tous les pays d’Afrique, avec plus de 5 000 employés dont plus de 65% sont des locaux. Nous avons également plusieurs centres de formation technique en Afrique. Nous avons transféré les connaissances et les compétences en TIC et avons formé plus de 80 000 professionnels. Huawei a également créé deux centres d’opération des réseaux régionaux en Égypte et au Nigeria, fournissant des services d’exploitation réseau pour tous les pays africains et créant plus de 1 000 emplois».
Abordant la question de la transition numérique et de la fracture numérique qui peut exister entre les régions du monde, notamment par rapport au continent africain, il a souligné : «Aujourd’hui, le monde est entré dans une ère très interconnectée avec la quatrième révolution industrielle. Le Cloud, l’Internet des objets (IoT) et l’Intelligence Artificielle (AI) sont devenus synonymes de l’industrie des TIC. Mais aujourd’hui, 3,8 milliards de personnes ne sont toujours pas en mesure de se connecter à Internet, ce qui représente environ la moitié de la population mondiale. Et il y a encore 5 milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas encore de smartphones. Lorsque nous examinons les pays en développement, il y a encore 1,7 milliard d’adultes qui ne peuvent pas utiliser les services bancaires. Et la plupart d’entre eux se trouvent en Afrique. Bien que le monde soit entré dans une ère très interconnectée, il y a encore un énorme écart entre la population connectée et non connectée. C’est là où nous devons concentrer nos efforts à l’avenir et la connexion de haute qualité signifie un grand espoir pour une vie meilleure».
Quant à Philippe Wang, il dira que «les défis numériques auxquels l’Afrique est confrontée sont encore graves. 69% des Africains ne peuvent toujours pas accéder à Internet, le développement numérique est imminent pour mieux préparer un avenir. Pour développer le numérique, le réseau national haut débit et les infrastructures TIC ont un rôle important. L’innovation en est le moteur et les talents de TIC en sont les ressources».