Les études relatives au projet de protection de la ville de Jendouba contre les inondations ont été présentées, lundi 1er juillet, lors d’une séance de travail tenue au siège du gouvernorat.
D’un coût estimé à 115 millions de dinars, le projet, qui devrait démarrer au début de 2022, consiste en le curage et l’élargissement du cours de l’oued Medjerda entre El-Malga (délégation de Jendouba) et la frontière algérienne, sur une longueur de 105 kilomètres.
Il sera également procédé à la suspension des autorisations de construction dans les zones basses et à la protection des agglomérations menacées par les inondations.
La partie restante de l’Oued, entre El-Malga et le barrage de Sidi Salem, sera entamée en deuxième phase. Elle s’étend sur 50 kilomètres et vise à protéger les villes de Bou Salem et Sidi Ismail contre les inondations.
Les premières inondations enregistrées depuis le XXe siècle, remontent à 1907, tandis que les plus ravageuses ont été enregistrées, en 1973, où le débit d’eaux de l’oued Medjerda avait atteint, au niveau de la ville de Ghardimaou, 2870 mètres cubes par seconde.
D’autres inondations ont suivi en 2000, et en 2003. Les dernières en date sont celles de l’hiver 2019, ayant submergé des milliers d’hectares de terres agricoles.