Un conseil ministériel consacré au gouvernorat de Béja qui devait se tenir au cours de cette semaine a été reporté compte tenu de la situation qui prévaut dans la région. Mais le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Hédi Mekni, a promis qu’il aura bien lieu très prochainement. C’était lors d’une visite effectuée dans les régions de Chaouech, Toukeber et Sidi Nasr du gouvernorat de Béja, consacrée au suivi du programme de réhabilitation et de sauvegarde des quartiers populaires.
Il a fait savoir à ce sujet qu’une commission s’est réunie à plusieurs reprises afin d’examiner les revendications de la région et ses préoccupations émanant surtout de la société civile.
Il a, par ailleurs, annoncé le lancement de la deuxième génération des projets de réhabilitation des quartiers populaires d’un coût total de 635 000 dinars.
Une conférence se tiendra jeudi 4 juillet prochain à laquelle pendront part tous les membres du gouvernement pour présenter les observations des citoyens et rédiger des rapports sur le programme de réhabilitation des quartiers populaires dans le cadre de la consécration d’une approche participative.
Le ministre a affirmé qu’à l’avenir aucun quartier populaire ne sera privé des conditions de vie favorables, des équipements et réseaux nécessaires, comme tous les autres quartiers tunisiens favorisés.
Il a, dans ce sens, souligné que la première génération du programme de réhabilitation des quartiers populaires couvre 155 quartiers dans 144 municipalités tunisiennes, indiquant son attachement au respect des règles de la qualité dans ces projets et à la bonne gouvernance et gestion de l’argent public.
Il convient de signaler que le programme de réhabilitation et d’intégration des quartiers populaires dans trois régions (Sidi Nasr, Chaouech, Toukeber) est entré en vigueur en 2017, moyennant une enveloppe de 4,4 millions de dinars et les travaux ont atteint un taux d’avancement de 90%, selon Taoufik Hichri, directeur régional de l’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine (ARRU) Ide Béja, qui a affirmé que les délais de ces projets ne sont pas encore parachevés.
Il a ajouté que dans le cadre de ces projets seront installés 317 points d’éclairage public et un réseau d’assainissement des eaux usées s’étalant sur six kilomètres, outre l’asphaltage des routes.
Les habitants des quartiers précités demandent d’accélérer le réaménagement des routes et des rues, lesquelles posent de grands problèmes pour les citoyens et les moyens de transport, mais aussi d’aménager des trottoirs afin de permettre la plantation d’arbres d’ornementation dans ces quartiers.