Un sommet se tiendra à New York, au siège des Nations unies, le 23 septembre 2019, pour mieux sensibiliser les pays à respecter certaines dispositions de l’accord de Paris de 2015 visant à limiter le réchauffement d’ici la fin du siècle.
Ce sommet se tiendra à l’initiative du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a prévenu que “le monde est confronté à une grave urgence climatique – les perturbations se produisent maintenant et plus rapidement que ne le prédisent les plus grands scientifiques”.
Ce conclave sera la première réunion de dirigeants mondiaux sur le changement climatique depuis l’accord de Paris en 2015. Il sera suivi de la conférence annuelle de l’ONU sur le climat (COP) qui se tiendra en décembre au Chili.
“Nous savons que même si les promesses de (l’accord de) Paris sont pleinement tenues, nous serons toujours confrontés à au moins +3°C d’ici la fin du siècle, une catastrophe pour la vie telle que nous la connaissons”, s’est alarmé Guterres, cité par des médias français.
Le groupe d’experts de l’ONU sur le climat (GIEC) a rendu en 2018 un rapport choc démontrant que le fait de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C plutôt qu’à +2°C permettrait de réduire fortement les impacts négatifs.
Or, limiter la hausse des températures globales à +1,5°C impliquerait de réduire de près de 50% les émissions de gaz à effet de serres d’ici 2030 par rapport à 2010, ont calculé les experts du GIEC, et donc de réduire drastiquement et rapidement le recours aux énergies fossiles.
Mais, plusieurs pays, dont surtout les Etats-Unis, le Koweït, l’Arabie saoudite et la Russie avaient refusé de saluer les conclusions du GIEC, durant la COP24 à Katowice, en Pologne, en décembre dernier.