“La BERD a soutenu 900 PME et investi plus de 900 millions d’euros dans des projets locaux dans différents secteurs (automobile, aéronautique, agroalimentaire, infrastructure…), depuis le début de ses opérations en Tunisie, en 2013″. C’est en tout ce qu’indique le chef du bureau de la BERD en Tunisie, Antoine Sallé de Chou, lors d’une conférence sur ” Les outils de financements de la BERD dédiés aux PME “, organisée mercredi 3 juillet à Tunis.
Et de Chou de promettre: “nous comptons devenir, à l’avenir, un grand partenaire des projets dans les énergies renouvelables, en Tunisie. Nous proposons, aussi, une large palette d’outils d’appui aux PME, associant financements directs et assistance technique”.
Parmi les 30 pays où la BERD présente ses services aux PME, la Tunisie se classe deuxième en matière de volume d’activité dédiée aux PME, rappellera le chef de l’antenne de la BERD en Tunisie.
“Nous sommes aussi la seule banque internationale de développement qui propose des financements en dinar tunisien aux PME, pour les prémunir contre les risques de change. Nous leur garantissons une grande flexibilité concernant les produits financiers proposés qui sont adaptés aux projets en question, avec un montant minimum de 3 millions de dinars”.
“Nous mobilisons, par ailleurs, des subventions assez importantes notamment de l’Union européenne ou des différents fonds relatif au climat quant il s’agit de soutenir les chaînes de valeur ou des projets ayant un fort impact sur la transition énergétique” a-t-il précisé.
Le chef du bureau de la BERD a également, fait savoir que la BERD tiendra, le 17 septembre 2019 à Tunis, un Forum régional sur l’investissement, qui enregistrera la participation de plusieurs pays africains et européens.
Sara Masmoudi, directrice générale de la société TERIAK, l’une des entreprises bénéficiaires de l’appui de la BERD, a souligné qu’au-delà de l’aspect financier très important pour l’entreprise d’autant plus qu’il peut être accompagné de subventions importantes, le partenariat avec la BERD engage l’entreprise dans des challenges professionnels et environnementaux. Il s’agit de multiples audits (Qualité, Processus, Système, environnement…), lancés au début du processus de partenariat, préalablement à des plans d’action et de réforme devant remédier aux défaillances constatées. C’est un processus difficile et exigeant, mais qui se traduit par des avantages tangibles pour l’entreprise “.