Les travaux du colloque international organisé par l’Association tunisienne de la sécurité routière, les ministère de l’Equipement, du Transports et de la Jeunesse et des Sports, et le gouvernorat de Monastir ont pris fin, samedi 6 juillet, avec la participation de plus de 400 personnes dont des experts et des experts de près de 15 pays arabes et européens.
Taoufik Abbas, chef de cabinet du ministre de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises, a déclaré, à l’issue des travaux, que ce symposium figure au centre des intérêts du gouvernement pour la mise en place d’un plan national pour la sécurité routière dans le cadre d’une vision participative et de la contribution des différentes composantes de la société civile œuvrant à la diffusion de la culture de la bonne conduite routière.
Les accidents de la route causent la mort de 1,2 million de personnes par an dans le monde et font près de 50 millions de blessés. Quatre-vingt-dix pour cent de ces pertes sont enregistrées dans les pays en développement, a-t-il rappelé.
Abbas a souligné la nécessité d’accélérer l’élaboration et la mise en œuvre de plans efficaces après la prise de connaissance lors de ce colloque des expériences comparatives afin de mettre au point des conceptions et des propositions sur la gestion et la restructuration de la sécurité routière, afin de mieux la rationaliser et prospecter des programmes de sensibilisation pour réduire le nombre de morts sur les routes, consolider les efforts de recherche et coordonner les programmes et les initiatives de recherche dans le domaine de la sécurité routière.
Le ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, avait donné, parallèlement à l’ouverture du colloque, le coup d’envoi de la campagne nationale sur la sécurité de la circulation (Rallye des bicyclettes) sous le slogan “votre vie au dessus de tout” qui se poursuivra jusqu’au 15 décembre 2019.
Les recommandations du colloque international ont mis l’accent sur la nécessité d’accélérer le développement de solutions liées à la sécurité du trafic en phase avec la réalité tunisienne et de développer davantage la stratégie nationale pour la sécurité du trafic, en particulier dans ses volets préventif et dissuasif, améliorer la qualité de la sécurité sur les routes et créer une nouvelle dynamique pour les comités de sécurité de la circulation au niveau national basés sur des technologies modernes, poursuivre le développement de la formation scientifique et des travaux sur le terrain dans le domaine de la sécurité routière, et s’inspirer des expériences réussies.
Le colloque a également recommandé le développement de la structure de l’Observatoire national de la sécurité routière, la révision de son cadre juridique, la création de clubs pour la sécurité routière dans les maisons des jeunes et de la culture et l’inclusion de l’éducation routière dans les programmes scolaires.
Il a appelé également à l’organisation de campagnes de sensibilisation au niveau des terminaux frontaliers, la distribution de cartes actualisées aux visiteurs du pays, l’organisation de campagnes de sensibilisation sur la sécurité de la circulation dans diverses installations touristiques et dans les quartiers populaires et les agglomérations.