La Tunisie ne dispose pas des compétences nécessaires pour résoudre la question des déchets dangereux, révèle un rapport réalisé par la Commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de gestion des finances publiques au sein de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Rendu public jeudi, lors d’une séance à l’assemblée, ce rapport révèle également, une insuffisance de contrôle et de suivi de la gestion des déchets, un secteur qui fait face aussi, à des obstacles d’ordre organisationnel.
Le rapport propose une série de recommandations dont la nécessité d’organiser et d’encadrer la gestion des déchets dangereux, notamment, à travers la mise en place d’une stratégie globale fondée sur des indicateurs et des objectifs précis, d’accélérer le parachèvement du cadre juridique de façon à l’harmoniser avec les standards internationaux et de renforcer le contrôle des circuits de collecte.
L’accent a également été mis, sur l’impératif d’élargir la couverture du secteur sanitaire au niveau du système de gestion des déchets sanitaires, d’associer les acteurs du secteur privé et de mettre en place une base de données actualisée pour une meilleure traçabilité des déchets.
Ce rapport est actuellement, l’objet de discussion à l’ARP en présence des ministres de l’Industrie, de l’Environnement et de la Santé.