La 10ème réunion du Comité de pilotage du Programme d’appui à la réforme de la justice (PARJ) s’est tenue jeudi 11 juillet à Tunis pour examiner l’état d’avancement des projets inscrits dans le cadre dudit programme.
La réunion a permis de faire le point sur le nouveau système d’information de la chaîne pénale devant permettre d’accélérer les procédures et d’assurer le suivi et le contrôle des affaires et des données statistiques via un dispositif unique.
Selon un communiqué du ministère de la Justice, les membres du Comité de pilotage ont ainsi pris connaissance du projet de généralisation du traitement des affaires en temps réel dans les tribunaux de première instance de plusieurs gouvernorats.
La réunion a été également l’occasion de passer en revue les projets d’infrastructure de base dans les tribunaux et les prisons qui ont été réalisés ou en cours de réalisation. Il s’agit notamment du réaménagement du tribunal de première instance de Sfax, de Gabès et de Nabeul, outre la réhabilitation des établissements pénitentiaires notamment à Sousse (prison de Messadine), Gabès et celle du Centre de rééducation des mineurs délinquants d’El Mourouj.
Les participants à la réunion ont aussi fait valoir les résultats du projet de la ferme pilote aménagée à la prison d’El Houareb.
Ils ont en outre passé en revue l’avancement de l’exécution de la troisième phase du programme d’appui à la réforme de la justice qui a démarré en 2018 sous forme d’appui au budget.
Le comité de pilotage du projet d’impulsion et d’orientation stratégique réunit une soixantaine de représentants des administrations judiciaires et pénitentiaires, des représentants de la Justice et de la société civile ainsi que des partenaires du PARJ représentant l’Union européenne et l’ONU.
A rappeler que l’Union européenne soutient les réformes engagées dans le secteur de la justice en Tunisie à hauteur de 40 millions d’euros accordés sous forme de don. Une enveloppe supplémentaire est prévue à titre de soutien au budget de l’Etat pour le secteur judiciaire d’un montant de 60 millions d’euros pour la période allant jusqu’à 2024.