Le doyen de la Faculté des sciences de Monastir, Adel Kalboussi, dément les informations selon lesquelles il aurait déposé une plainte contre des étudiants auprès du ministère public ou appelé le représentant de celui-ci à intervenir à la faculté.
Cité par l’agence TAP, il nie avoir eu connaissance de la présence d’un représentant du ministère public à la faculté.
Il se dit toutefois opposé à une quelconque intervention des forces de l’ordre dans l’enceinte de la faculté qu’il qualifie de ligne rouge.
Le ministère public avait ordonné, dimanche 14 juillet, la remise en liberté de 14 étudiants de la Faculté des sciences de Monastir, à la demande de leurs avocats. Les étudiants se sont engagés à ne pas bloquer le déroulement des examens, surtout après l’annonce par le doyen du retrait de sa plainte à leur encontre, indique, pour sa part, Férid Ben Jha, porte-parole des tribunaux de Monastir.
Vendredi 12 juillet 2019, le ministère public avait, selon Ben Jha, ordonné de placer les 14 étudiants en garde à vue, et de les déférer, lundi 15 courant, au parquet, pour entrave à la liberté de travail et outrage à un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions, conformément aux articles 125, 127 et 136 du code pénal.
Cette décision faisait suite aux événements survenus à la Faculté des sciences de Monastir aux cours desquels des étudiants auraient, selon le porte-parole des tribunaux de Monastir, empêché leurs collègues de passer l’examen. Ils auraient fait sortir environ 300 étudiants et agressé le cadre enseignant et administratif, toujours selon la même source.