En déplacement à Washington dans le cadre des travaux de la 3e session du dialogue stratégique entre la Tunisie et les Etats-Unis d’Amérique, le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a eu des entretiens, les 16 et 17 juillet avec des membres du Congrès américain des partis républicain et démocrate.
Selon un communiqué du ministère des affaires étrangères publié jeudi, Khemaies Jhinaoui a rencontré le sénateur républicain Lindsey Graham, président de la Commission des affaires judiciaires du Sénat, et le sénateur démocrate Robert Menendez, président par intérim de la Commission des affaires étrangères du Sénat.
Jhinaoui a eu également des entretiens avec David Schweikert et Alcee Hastings, qui président l’association d’amitié parlementaire tuniso-américaine au Congrès américain (Caucus Tunisia) ainsi que Ted Deutch, président de la sous-commission pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au Congrès américain.
Les développements de la situation politique, sécuritaire et économique en Tunisie ont été au centre des entretiens qu’a eus Jhinaoui avec les membres du Congrès américain, indique la même source.
Le ministre des Affaires étrangères a mis l’accent sur les défis auxquels est confrontée la Tunisie durant la prochaine étape et les efforts déployés pour venir à bout du terrorisme et garantir la réussite du processus démocratique à travers une préparation exemplaire des élections législatives et présidentielle.
Khemaies Jhinaoui a également salué le soutien constant des Etats-Unis à la Tunisie, faisant part du souhait de voir l’administration américaine “continuer son appui au pays et l’aider à relever les défis rencontrés en cette étape délicate de son histoire”.
Cité dans le communiqué, le sénateur Robert Menendez a indiqué que “la Tunisie compte parmi les rares pays auquel les deux chambres du Congrès américain ainsi que les partis républicain et démocrate ont apporté un franc soutien”.
Ces entretiens ont permis également de procéder à un échange de vues sur l’évolution de la situation au double plan régional et international et en particulier la crise en Libye et l’impératif d’instaurer un cessez-le-feu et de reprendre le processus politique sous l’égide de l’ONU, ajoute la même source.
Khemaies Jhinaoui a souligné, à cet égard, le rôle plus actif que doit jouer la communauté internationale et en particulier les Etats-Unis pour mettre un terme à la crise libyenne et aux graves conséquences qui en découlent sur les pays du voisinage et sur la région de façon générale.