Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous, a appelé, jeudi 18 juillet 2019, les nouveaux bacheliers désireux de poursuivre leurs études à l’étranger à s’inscrire dans des universités reconnues à l’échelle nationale afin de pas avoir des problèmes d’équivalence de diplômes, et à traiter avec les sociétés intermédiaires accréditées par le ministère.
S’exprimant à l’ouverture des travaux du Forum national sur l’orientation universitaire et les métiers, organisé à la Cité des sciences à Tunis pendant trois jours, Khalbous a précisé qu’une liste des sociétés intermédiaires accréditées est disponible.
Le ministre a souligné l’importance de ce forum auquel prennent part plus d’une vingtaine d’établissements universitaires et des centaines de nouveaux bacheliers désireux de découvrir les différents parcours de formation et les perspectives d’avenir.
Khalbous a signalé que ces journées d’information aident les nouveaux bacheliers à faire leurs choix en se basant sur leurs moyennes et leurs qualifications.
Il a, en outre, précisé que cette année le système LMD (Licence master Doctorat) a été révisé et il a été décidé d’abandonner la séparation entre les licences appliquées et fondamentales indiquant qu’il existe aujourd’hui 130 licences qui assurent ensemble 350 processus de formation soit une moyenne de deux ou trois spécialités pour chaque licence.
Khalbous a fait remarquer que le ministère poursuit cette année la discrimination positive en faveur des étudiants issus des régions intérieures afin de les aider à s’orienter vers les filières les plus sollicitées.
Il a également signalé que les nouveaux bacheliers qui sont doués dans certains domaines artistiques bénéficieront aussi de la possibilité de s’orienter vers les filières qui correspondent à leurs profils même si leur barème ne le leur permet pas.
De son côté, Hatem Ben Salem, ministre de l’Education, a souligné que la réforme du système éducatif a démarré avec l’intégration de la langue française à partir de la deuxième année primaire et la langue anglaise à partir de la quatrième année primaire, outre le développement des moyens pédagogiques pour mieux enseigner la langue arabe.
Le ministre a signalé que la langue anglaise devrait être enseignée à partir de la première année primaire sauf que cela nécessite la mobilisation des moyens humains et logistiques faisant savoir que 3000 enseignants bénéficient actuellement de renforcement de leurs capacités en langue anglaise dans le cadre d’un partenariat avec le centre britannique.
Ben Salem a, par ailleurs, souligné l’importance de réformer l’examen du baccalauréat qui est, selon lui, la seule phase d’évaluation, pendant tout un cycle d’études primaires et secondaires de 13 ans.