« C’est avec émotion que j’ai appris la disparition du président Béji Caïd Essebsi. Je présente mes condoléances à sa famille, à ses proches et à l’ensemble du peuple tunisien.
Avec le président Béji Caïd Essebsi, la Tunisie perd un homme d’État qui aura profondément marqué l’histoire de son pays. La France perd un ami qui toute sa vie aura été l’inlassable acteur du rapprochement et de l’amitié entre nos deux pays et nos deux peuples, d’abord comme ambassadeur de Tunisie en France, de 1970 à 1972, puis à la tête de la diplomatie tunisienne, comme Premier ministre et enfin comme président de la République.
Tout au long de sa vie, il aura œuvré à l’apaisement des mémoires.
Enfin, Béji Caïd Essebsi a consacré les dernières années de sa vie à engager son pays dans la construction d’un système politique démocratique, respectueux des droits de l’Homme, de l’égalité entre les femmes et les hommes et des libertés de religion et de conscience. Sa contribution à la stabilité et à l’unité nationale de la Tunisie est inestimable ».