A l’exception de quelques énergumènes rongés par la haine, obscurantistes, le monde salue la mémoire d’un grand Homme d’Etat qu’était Béji Caïd Essebsi, décédé le jeudi 25 juillet 2019 à 4 mois de ses 93 ans.
En effet, plusieurs dirigeants à travers le monde et autres représentants d’organisations internationales ont adressé leurs condoléances après le décès jeudi du président de la République tunisienne, Béji Caid Essebsi.
Et pour prouver que leurs messages ne sont pas des paroles dans l’air, plusieurs d’entre eux assisteront, ce samedi 27 courant, aux funérailles du dirigeant tunisien.
Dans leurs messages, ils ont exprimé leur profonde sympathie au gouvernement et au peuple tunisiens et mis en valeur les qualités du président disparu et son succès à diriger la phase de transition du pays malgré les vicissitudes et les défis à relever.
Parmi eux, Cheikh Sabah Al-Jaber Al-Sabah, émir du Koweït, qui a déclaré que “la Nation arabe a perdu un dirigeant national qui a servi ses justes causes et les a défendues”. Il a mis en exergue “sa carrière nationale et ses contributions exceptionnelles à la préservation de l’unité, de la sécurité et de la stabilité du peuple tunisien et la concentration de ses énergies vers le développement et la construction”.
Pour sa part, Cheikh Mohamed bin Rached Al Maktoum, vice-président des Emirats arabes unis et émir souverain de Dubaï, a souligné que “le défunt a dirigé la Tunisie, dans sa période la plus difficile, avec sagesse, clarté et compétence”.
De son côté, l’envoyé des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, a relevé que le président disparu “était l’un des rares dirigeants à débattre avec vous les livres qu’il a lus et discuter des questions qu’ils traitent”.
Salamé met également l’accent dans son message sur son “souci d’adopter la modernité comme un moyen de progresser sans faire aucune concession sur la souveraineté, la stabilité de ses voisins. “C’était un ami honnête”, a-t-il dit.
Le président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, rappellera de son côté que “le président Béji Caid Essebsi était le premier président tunisien élu démocratiquement”, de ce fait, “son départ est une perte majeure étant un des piliers essentiels de l’expérience démocratique en Tunisie”.
L’ancienne présidente maltaise, Marie-Louise Coleiro, a déclaré que la président Caid Essebsi “était un véritable ambassadeur de l’égalité des sexes…”.
Pour sa part, le président tchadien, Idriss Deby, a déclaré que “le défunt est une personnalité expérimentée qui a dirigé habilement le pays depuis 2014 conformément à une politique de tolérance, de paix et de consensus”, soulignant que “son départ est une grande perte aussi bien pour le peuple tunisien que pour le continent africain”.
Le chef de l’Etat du Cameroun, Paul Biya, a assuré qu’il s’incline “en hommage à un grand homme d’Etat qui a consacré toute sa vie au service de son pays. La mort du président Béji Caïd Essebsi constitue une grande perte pour la Tunisie et pour l’Afrique”.
“Nous avons perdu un grand homme d’Etat et un ardent défenseur de la démocratie”, a affirmé le chef d’Etat de Côte d’Ivoire, Alhassane Ouattara.
Les dirigeants d’Oman, d’Irak, du Soudan, du Yémen, d’Espagne, du Kosovo, de Roumanie, du Burkina Faso, du Rwanda et de la Commission de l’Union africaine ont également adressé des messages de condoléances.
A noter que certains pays ont décrété un deuil officiel pendant trois jours à la suite du décès du président tunisien. Il s’agit de l’Algérie, de la Palestine, de la Jordanie, de l’Egypte, de la Libye, du Liban et de la Mauritanie.
Des représentants de l’Assemblée générale des Nations unies ont également observé, jeudi 25 juillet, une minute de silence à la mémoire du chef de l’Etat tunisien. Elle a également prévu de tenir, le 1er août prochain, une session spéciale pour rendre hommage au président Béji Caid Essebsi.