La première phase du projet de la centrale électrique à cycle combiné de Radès “C” a été inaugurée, mardi 30 juillet 2019, par le chef du gouvernement, Youssef Chahed.
“Moyennant un coût global de 820 millions de dinars, la centrale électrique, réalisée en coopération avec le groupe japonais Mitsubishi, a une capacité de production de 450 MW”, a déclaré le chef du gouvernement aux médias.
Ce projet, a-t-il expliqué, permettra de mieux faire face à la demande croissante du pays en électricité, de générer des postes d’emploi, d’améliorer les indicateurs économiques et sociaux à l’échelle régionale et nationale.
Le ministre de l’Industrie et des PME, Slim Feriani, souligne de son côté que cette centrale et celle de la Mornaguia-Borj Al Amri vont fournir plus de 1 000 MW d’électricité, soit un ajout de 20% à la production nationale.
Après s’être félicité du niveau de la coopération tuniso-japonaise, il a indiqué que cette centrale contribuera à réduire le coût de l’énergie à moyen et long termes, ajoutant que la Tunisie est résolue à diversifier les domaines de la coopération avec ses différents partenaires et à exploiter au mieux les technologies de l’information afin de consolider les domaines de l’énergie électrique et photovoltaïque.
Le directeur général de la STEG, Moncef Harrabi, révélera, pour sa part, que la Tunisie a enregistré le 9 juillet 2019 une pointe dans la consommation de l’énergie qui a atteint les 4 250 MW. Au passage, il a rappelé les spécificités du projet dont le rendement est de 60%, le plus fort taux de rendement au niveau mondial, selon ses dires.
La deuxième étape de ce projet, financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), s’achèvera en mai 2020 avec l’installation d’une turbine à vapeur. Il permettra de créer 2 000 postes d’emploi non permanents et 150 autres permanents.
La cérémonie d’inauguration a enregistré la participation du vice-ministre parlementaire des Affaires étrangères du Japon, Kenji Yamada, et l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Shinsuke Shimizu.