Une séance de travail a été organisée, vendredi 2 août, au siège du gouvernorat de Gabès sur la mesure relative à la prise en charge par l’Etat d’une partie des dettes des familles démunies et à faible revenu auprès de la STEG.
Après avoir souligné que cette mesure reflète le souci du gouvernement d’améliorer les conditions des familles défavorisées, le ministre auprès du chef du gouvernement chargé du Suivi des grandes réformes, Taoufik Rajhi, a rappelé que le déficit énergétique que le pays connaît nécessite l’adoption d’une nouvelle politique de rationalisation de la consommation de l’électricité. Car, il n’est plus possible pour la communauté nationale de continuer à subventionner le gaspillage de l’énergie.
Il a présenté les conditions posées pour bénéficier de l’avantage de la prise en charge par l’Etat du paiement des dettes des familles démunies envers la STEG, notamment la nécessité pour le bénéficiaire de figurer sur la liste des bénéficiaires d’une pension fixe ou de faire partie d’une catégorie des deux types de soins dans le cadre du Programme national d’aide aux familles défavorisées et à faible revenu et d’avoir une consommation mensuelle située entre 0 et 100 kilowatt ou entre 100 et 200 kilowatt.
Le bénéficiaire doit, en outre, avoir un abonnement au titre de la consommation ménagère de type 11, 12 et la puissance du compteur dont il dispose doit être égale à 2,1 kva.
Le bénéficiaire de cet avantage doit figurer parmi les personnes n’ayant pas pu payer leur facture de consommation d’énergie au titre des trois factures de consommation envoyées avant la publication du communiqué de la présidence du gouvernement relative aux mesures et conditions pour en bénéficier.
Toute personne remplissant les conditions précitées et voulant profiter de cette mesure doit déposer une demande auprès de l’Imada ou de la délégation dont elle relève territorialement dans un délai maximum de deux mois depuis l’annonce de la décision des mesures et conditions pour pouvoir bénéficier dudit avantage, soit avant le 15 septembre 2019.
Rajhi a également fait savoir qu’une commission régionale conjoncturelle présidée par le gouverneur de la région examinera les dossiers des éventuels bénéficiaires et accordera à ceux maintenus un montant représentant 40% des dettes auprès de la STEG.